Lors de la construction d’une maison, l’assainissement fait partie des étapes clés de la viabilisation du terrain. Il permet de collecter, traiter et évacuer les eaux usées domestiques (eaux ménagères et eaux-vannes) en toute sécurité. Ce traitement est essentiel pour préserver la santé et l’environnement.
Lors de la construction d’une maison, le choix du système d’assainissement est une étape incontournable. Il existe deux types d’assainissement : l’assainissement collectif (ou tout à l’égout) et l’assainissement individuel (ou autonome). Voici tout ce qu’il faut savoir pour bien préparer votre projet.
Si votre terrain se situe dans une zone raccordée au réseau public, vous devrez opter pour un assainissement collectif. Le principe est simple : les eaux usées (eaux de douche, WC, cuisine, etc.) sont directement évacuées via une bouche de raccordement, sans traitement sur place.
✅ C’est la solution la plus simple et la moins coûteuse, généralement mise en place en zone urbaine.
À noter : le propriétaire devra régler une redevance d’assainissement correspondant aux frais d’entretien et d’investissement du réseau.
Si le terrain n’est pas desservi par le tout à l’égout, il faudra installer un système d’assainissement autonome. Dans ce cas, chaque maison traite ses eaux usées sur son propre terrain.
Il existe deux grandes catégories :
✅ Ce type de système est plus fréquent en zone rurale ou pour les terrains isolés.
Le constructeur commence par vérifier si le terrain est desservi par un réseau collectif.
Obligatoire pour déterminer le système adapté au type de sol.
Filtre à sable, filière compacte, micro-station…
Le projet d’assainissement doit être inclus dans le dépôt de permis.
Raccordement ou installation du système à mi-chantier, après les fondations et la plomberie.
⏱️ En moyenne, le raccordement ou la mise en place du système prend une journée de travail.
4.3
4.8